Samedi 27 juin 2009
Le réveil sonne, il est 07h00’. J’allume mon portable. Tiens j’ai un message vocal. C’est JUJU qui me dit qu’il est bientôt arrivé sur Annecy! Oulala… « Quel brin !!! » je suis à la bourre… Je ne pensais pas qu’il arriverait aussi tôt.
Juste le temps de prendre une petite douche, de bafouer le petit déj, et je saute dans la voiture pour le rejoindre en centre ville.
Aujourd’hui, nous avons prévus une magnifique rando-course sur les hauteurs du lac afin que je puisse reconnaitre un bon bout du circuit de l’Annecime. Entre autre, il est question d’escalader le col de la Forclaz.
Donc on met ses affaires dans ma voiture, les excuses sont de rigueurs! Puis on prend la direction du bout du lac pour se garer à Verthier.
Pas d’échauffement de prévu, on attaque direct le col de la Forclaz sur un bon rythme. On en profite pour papoter, afin de faire plus ample connaissance. Nous sommes deux pipelettes! Je confirme.
Je prends soin de reconnaitre ce col, car je pense que ce sera un endroit très stratégique pour le 11 juillet prochain. Je ne le connaissais jusque là qu’en vélo, et c’était déjà bien
raide.
Donc tout en discutant on gravit ce magnifique col. Quelque chose me dit qu’il va y avoir des dégâts la
dedans dans 1 semaine, car nous aurons déjà effectué 40 km avant. Il était judicieux de venir le reconnaitre.
Alors que le sommet s’approche, le lac fait son apparition entre deux arbres. Le temps d’immortaliser le moment, car c’est vraiment trop beau, puis nous repartons.
Une fois au sommet, direction le chalet de l’Aulp. Je connais bien ce passage, pour y être déjà passé l’année dernière. Plus nous montons, et plus nous nous retrouvons la tête dans les nuages. Ce qui d’ailleurs ne freine en aucun cas notre motivation. Les points de vue sont magnifiques.
Je ne le répéterai jamais assez : « que cette région haute savoyarde est
belle !!! ».
Arrivés au chalet de l’Aulp, on laisse le circuit de l’annecime pour grimper sur notre droite direction : la tournette!
On devine que le sommet se trouve dans les nuages, mais on y va quand même. D’entrée de jeu, et ceux qui
connaissent ne me diront pas le contraire, ca grimpe très raide. Comme dirais juju : « c’est dré dans le pentu! ». (Un peu de patois savoyard, c’est bon ca!).
Nous mettrons peu de temps pour apercevoir les premiers bouquetins, encore une fois en nombre. C’est tellement magique de côtoyer ces animaux chez eux, et pour nous, dans notre espace de jeu
favori. Il y a quelque chose à chaque fois d’unique, c’est grand tout simplement!
Entre deux rayons de soleil, nous apercevons parfois le lac. Ce qui nous fait regretter quand même que la météo ne soit pas un peu meilleure. Bref, c’est comme ca. C’est le jeu ma pauv’ Lucette! (mdr).
Le sommet est là juste devant nous. On grimpe aux échelles, et là haut, il y a déjà un peu de monde. Donc on est rassuré, nous ne sommes pas les deux seuls fous sur la tournette aujourd’hui. Nous
prenons le temps de grignoter un morceau. Enfin, surtout juju. Pour ma part, une pomme suffira avec quelques fruits secs, contre un sandwich pour juju…
Avant que nous attrapions vraiment froid, on prend la direction du chemin retour, qui sera le même mais en sens inverse. Cela se fera tout en courant. Les quadriceps en prendront un bon coup pour
juju. De mon côté, les sensations sont excellentes, décidément en ce moment je suis en pleine bourre!
Cela nous aura fait 4h45’ de rando-course avec 2100 m+ et 2100 m-. Le bilan de cette sortie est vraiment bon. Les jambes répondent bien. L’orteil n’est plus qu’un mauvais souvenir, enfin je
l’espère! Que la montgane est toujours aussi belle!!!!
Cette reconnaissance du col de la Forclaz fut très intéressante pour moi. Car je ne le connaissais vraiment pas. Et courir sur un terrain connu me facilitera franchement la tache pour le jour J.
Ca sera d’ailleurs vite là! L’essentiel du travail est maintenant fait. Il est désormais l’heure de faire du jus…
Merci à toi JUJU pour ce moment passé à tes côtés. Je me suis régalé. On s’est bien marré! Et c’est bien là l’essentiel! Garder cette convivialité entre pots malgré le fait qu’on souffre quand on
est « dré dans le pentu ».
